Le golf ? 80% de mental.

Hier, compétition de golf.En mode préparation, je me connecte à un partenaire que j’ai côtoyé en partie amicale. Il est en plein « practice » . Il joue après moi et …je suis 45 minutes avant mon départ . Le temps de préparation de mon interlocuteur est apparemment maîtrisé…Confidences: «As-tu bien joué il y a quinze jours? ». Correctement est ma réponse. « Moi j’ai bien joué me dit-il et je suis tendu comme un arc. » Et de continuer à se préparer. « Avant de venir, j’ai nagé pendant 45 minutes dans ma piscine pour « enlever » la charge mentale ». Et voilà mon interlocuteur en mode «  défendeur » de sa performance précédente. Ma réponse: « Je comprends , cette compétition est qualificative pour l’US Open » . Le mode humour avait vocation à sortir du cadre « défendeur » , c’est à dire  une amplification anormale de la demande …mentale . La question de la sur pression est posée et donc celle aussi, de la reconsidération de l’objectif …Trop tard pour aujourd’hui.Quelles conséquences? La fluidité est impactée, les erreurs sont surévaluées. Et la confiance fuit sur l’autel d’une « sur pression ». J’écris ces quelques lignes sans connaître les résultats, donc sans valider la qualité de la préparation mentale de mon partenaire…La verbalisation de l’objectif conditionne son intégration mentale et corporelle : « je dois … », «  il faut que je rattrape » . Deux exemples qui qualifient des pistes de travail mental . Un autre practice en quelque sorte.